Face à la recrudescence de spams, les entreprises recourent à des filtres hébergés par des sociétés extérieures. Reste à bien gérer les faux positifs.
L'envoi de courriers électroniques non sollicités - « spams » - est illégal en Europe depuis 2002, et en France depuis 2004. Sans accord préalable de l'internaute, il est absolument interdit de lui envoyer une publicité par e-mail. Cette approche dite «bopt-in » s'oppose à celle dite « opt-out » où l'internaute doit demander à chaque émetteur d'arrêter de lui envoyer des publicités. Malgré ce cadre juridique strict, le spam est passé de cinq e-mails sur dix mi-2003 à neuf e-mails sur dix fin 2006. Le coût de ce fléau est estimé à 39 milliards d'euros, « essentiellement supporté par les entreprises et les internautes », souligne Raphaël Marichez, expert en sécurité informatique chez HSC Consultants.
Pour éviter de perdre des centaines d'heures à séparer le bon grain de l'ivraie, les entreprises doivent acheter ou louer des outils de filtrage. Sans cette dépense, on estime qu'un salarié perd en moyenne vingt heures par an à cause du spam. Soit, plus de 800 jours par an pour une PME de 250 salariés. Sans compter, en plus de la baisse de productivité, l'introduction de virus, la perte d'e-mails importants, etc.
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