La bonne définition d'un spyware semblerait être «  outil de surveillance comportementale édité par une entreprise n'ayant pas les moyens de s'offrir un ténor du barreau ». Cet article de notre consoeur Ellen Messmer dans les colonnes de  Network World semble largement le confirmer, puisque qu'il aura fallu un procès entre Hotbar et Symantec pour définir la notion de dangerosité d'un espionniciel commercial. Un espionniciel qui, rappelons-le, utilise généralement des techniques d'installation frisant le piratage, la duperie, les pratiques frauduleuses, la désinformation et autres pratiques discutables pour «  mieux analyser les désirs des usagers du Web et répondre à leurs besoins supposés ». L'anti-spyware de Microsoft reviendra-t-il sur son appréciation de « high risk » qualifiant les programmes de Hotbar.com ? Dans un sens, il est peu probable que les israéliens se risquent dans un procès les opposant à leur principal pourvoyeur de zombies commerciaux... ce serait une grave erreur tant technique que politique. D'un autre côté, ce ne serait pas la première fois que Microsoft se permettrait de « re-requalifier » un logiciel d'espionnage sous la pression d'un quarteron d'avocats volontaires et énergiques. Le cas se présenta d'ailleurs quelques semaines à peine après que MS eût absorbé Giant et lancé la première pré-version du logiciel de filtrage (lequel s'appelle désormais Defender).
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