John Heasman, de NGSS,  la Litchfield Company, serait parvenu, explique  
Robert Lemos, à développer des exploits à l'aide d'ASL, le langage de gestion ACPI dont les programmes peuvent être stockés dans la mémoire flash contenant le bios d'un ordinateur. Longtemps, cet espace « hors système » a été soupçonné de choses parfaitement inavouables : un espace mémoire épargné par les reboot, hors de portée des anti-virus traditionnels, quel rêve pour les auteurs de rootkit. Certaines légendes urbaines ont même parfois répandu des rumeurs de virus cachés dans les buffers modem ou d'imprimante. C'est dire si la crainte est grande et les phobies fantaisistes. Mais jamais, jusqu'à présent, l'espace Bios n'a été véritablement exploité. Tout au plus a-t-il été compromis par quelques virus.
Les recherches de Heasman ne sont probablement pas des légendes urbaines. NGSS n'est pas une entreprise réputée pour son sens de l'humour. On ne peut donc négliger un avertissement de « sa part » évoquant un mécanisme d'élévation de privilège... mécanisme, rappelons-le, qui exploite des priorités « hardware » souvent très difficile à détecter ou à bloquer.
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