Le panorama 2005 du Clusif sur la cybercriminalité met en lumière de nombreux cas de harcèlement et de violences physiques nées du Web, surtout chez les jeunes.
« Ce n'est plus tellement les hackers qu'il faut surveiller aujourd'hui. Internet est devenu un terrain idéal pour le crime organisé traditionnel, mais aussi un terrain de jeu de plus en plus glissant pour les internautes, notamment les jeunes. » Comme le résume Pascal Lointier, président du Clusif (Club de la sécurité des systèmes d'information français), la cybercriminalité déborde aujourd'hui largement de ses frontières virtuelles. Dans son panorama annuel, qui expose les tendances fortes et émergentes en matière de crimes et délits technologiques dans le monde, le Clusif relate notamment de nombreux cas de harcèlement et de violences physiques en 2005, ayant pris leur source sur le Net.
« Cela peut aller de la simple diffamation sur un site jusqu'à l'incitation au crime, voire au passage à l'acte », décrit Pascal Lointier. Et de citer le cas d'un Chinois assassiné par un adversaire de jeu en réseau, ou celui d'un Français qui appelait indirectement sur un forum à violer une de ses voisines...
Des déviances qui n'ont malheureusement rien de nouveau, alors pourquoi les mettre en lumière aujourd'hui ? « L'un des buts du panorama est d'attirer la vigilance sur certaines tendances, comme nous l'avions fait dès 2003 pour le phishing. Aujourd'hui, il faut donner l'alerte quant au manque d'éducation des internautes, qui ne se méfient pas toujours du pouvoir d'Internet : l'utilisation délictuelle des blogs par les jeunes, notamment pendant les émeutes, l'illustre bien. »
La
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Ce n'est pas un appel a la parano. (Ideuc
)
Plutôt une mise en garde, le web n'est pas aussi virtuel que certains voudraient le croire.
D'ou la nécessité d'une surveillance au niveau des activités des ados et des plus petits.